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Tous coupables ?!

  • Photo du rédacteur: villovelo
    villovelo
  • 9 déc. 2014
  • 2 min de lecture

Depuis le 24 novembre les cyclistes font l'objet d'une campagne de dénigrement. Ils ne respectent rien, ni personne. Des Hells Cyclos en puissance.

D'ailleurs d'après Le Figaro, "en ville les cyclistes font vraiment n'importe quoi". Et une étude, enfin plutôt un sondage le prouve ! Menée par Opinion Way pour le compte de l'assureur (auto) MMA, l'enquête s'appuye sur un échantillon de 1041 cyclistes (au moins une fois par mois). Elle dénonce les infractions des usagers du vélo et leur sentiment d'impunité, chiffres à l'appui.

Les éléments de cette étude sont repris un peu partout dans les médias ici dans la presse et à la radio (à 26'09'').

Sur son blog, le journaliste au Monde, Olivier Razemon analyse le sondage et apporte des réponses tangibles quant aux résultats.

Mais rien n'y fait France 2 diffusait dimanche 7 décembre un nouveau sujet sur les infractions commises à vélo à partir de 33'30''.

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Un cycliste a parfois du mal à respecter un code qui ne le respecte pas. Exemple : si un cycliste se fait verbaliser sur le trottoir en haut de l'avenue de Paris à Niort, c'est non pas parce qu'il ne respecte pas le code de la route, mais parce qu'il veut se mettre en sécurité. Donc, plus il y a d'aménagements cyclables, plus le cycliste se sent reconnu, plus il a envie de respecter le code de la route qui pense à lui. Les aménagements cyclables ont donc double vocation : mise en sécurité, mais aussi reconnaissance à part entière d'un autre usager de la voirie : le cycliste, à travers une signalétique routière adaptée.

Les cyclistes ne sont pas plus hors la loi que les autres usagers de la route.

Dommage quand même que des spectateurs ou des lecteurs puissent se dirent : "Au moins moi, je suis un bon citoyen puisque je ne fais QUE de la voiture !" ou "heureusement qu'il y a les automobilistes pour remonter le niveau de citoyenneté".

Et vives les amendes minorée, qui permettent de faire revenir les cyclistes dans le droit chemin !

Il ne faudrait juste pas oublier que ce sont les cyclistes qui se mettent en danger lorsqu'ils commettent des infractions, ce qui n'est pas forcément le cas des autres modes de transport.

Article inspiré par Alain B.

 
 
 

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